• Répartition licenciés
  • Compétiteurs

Après avoir analysé les différentes données fournies par le comité régional de la FFME, il a été décidé d'étudier la répartition des pratiquants loisirs et compétitions par département, présentant de fortes divergences. On constate rapidement que la Loire Atlantique contient le plus de licenciés avec 38% de la totalité de la région. Malgré cette forte présence sur le territoire de la Loire-Atlantique, il y a seulement 71% de compétiteurs. Ce qui est, au contraire, un chiffre relativement faible comparé au nombre des compétiteurs présents en Vendée et en Mayenne (87% et 93%). Quelque soit le département, la plupart des licenciés pratique l’escalade en compétition : la compétition occupe une place importante au sein de la FFME. Celle-ci nécessitant obligatoirement des structures artificielles et des entraîneurs, la question qui peut se poser est donc la suivante : Parmi les compétiteurs, quel est le quotient entre ceux qui participent aux compétitions officielles et ceux qui pratiquent les compétitions amicales ? Les SAE (structures artificielles d'escalade) et les moniteurs diplômés sont-ils correctement répartis dans la région ?

Il est intéressant de s'interroger sur la pratique compétitive de l’escalade afin de savoir si les licenciés se lançaient dans des compétitions amicales ou des compétitions officielles, car c’est un élément caractéristique des sports de nature. Après analyse des données, il s’est avéré que les licenciés participants aux compétitions amicales sont largement majoritaires (80% si l’on prend la région). La compétition officielle ne concerne donc qu’une petite partie des licenciés compétiteurs.

La comparaison entre la répartition des pratiquants compétiteurs par département avec la répartition des Structures Artificielles d’Escalade fut à l'origine d'un second constat. Au départ, de nettes inégalités pour trois départements se sont détachées : le Maine-et-Loire, la Sarthe et la Mayenne. Mais après avoir pris en compte le niveau de la structure (départemental, régional ou national) à l’aide de pondérations (1 ; 1,5 et 2), il n'y a finalement aucune disparité entre les départements. Prendre ce facteur en compte est essentiel car une structure de niveau départemental aura un espace de grimpe réellement moins important qu’un niveau national. Pour conclure, la répartition des structures par département est en accord avec la répartition des adhérents pratiquant la compétition.

Selon chaque département, la répartition des initiateurs a été comparé à la répartition des compétiteurs. Des disparités ont été constatées, essentiellement dans les départements de la Mayenne et de la Sarthe. En effet, la Mayenne concentre plus de 22% des compétiteurs mais seulement 10% d’initiateurs. Le département souffre donc d’un manque d’encadrement de ces compétiteurs. À l’inverse, la Sarthe contient quasiment 20% d’initiateurs mais uniquement 7% de compétiteurs, il y a donc une forte concentration d’encadrants par rapport au nombre de compétiteurs. L'hypothèse émise est alors la suivante : la Loire Atlantique ayant connu une forte augmentation de ses licenciés ces dernières années, contrairement aux autres départements, le comité régional FFME a concentré la majorité de son travail vers ce département, délaissant peut-être les autres.

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